Le sénateur Kirsten Gillibrand, membre du Comité sénatorial de l'agriculture, qui se présente à la présidence, a annoncé le 17 avril un nouveau projet de loi visant à exclure les produits contenant du chlorpyrifos du menu des aliments scolaires.

Le chlorpyrifos est un pesticide qui est pulvérisé sur diverses cultures, telles que les pommes, les oranges, les fraises, le maïs et le blé. Dans sa déclaration, le sénateur Gillibrand a noté que plusieurs études ont trouvé un lien entre le chlorpyrifos et les troubles du développement chez les jeunes enfants.

Elle a souligné que l'Agence de protection de l'environnement avait d'abord proposé d'interdire l'utilisation de ce produit chimique en 2015, et en 2016, elle a confirmé qu'il existe suffisamment de preuves établissant un lien entre les pesticides et les dommages au système nerveux du système nerveux, même à de faibles niveaux d'exposition.

Et cela suffit pour garantir une interdiction nationale de ce produit chimique. Mais cette décision a été renversée par l'ancien chef de l'Agence de protection de l'environnement Scott Pruitte en 2017.

Le projet de loi Gillibrand, la Safe School Nutrition Act for Children, interdira aux écoles d'acheter et de servir des aliments qui contiennent même la plus petite quantité détectable de chlorpyrifos - 0,001 microgramme par kilogramme.

Le projet de loi oblige également le ministre de l'Agriculture à examiner et à publier un rapport de conformité aux seuils tous les deux ans pour les 10 prochaines années. Gillibrand a noté qu'elle est également co-auteur d'une législation interdisant le chlorpyrifos dans tout le pays.